Le déroulement du chantier

A ce jour, aucune activité nécessitant un permis n’a encore été menée sur le site de Chertal.

Certaines opérations de sécurisation ont néanmoins déjà été réalisées ou sont menées :

Par ArcelorMittal:

  • La vidange des huiles et des produits dangereux.
  • L’Etude de sols : l’étude historique est terminée, les études d’orientation sont en cours. Les études réalisées portent sur les zones non bâties du site. Elles devront être complétées par des analyses de sol sur les parties actuellement bâties.
  • Dans le courant de l’année 2021, le site a reçu la visite des archives du Royaume, en charge de la collecter des documents jugés important historiquement. Cette opération est aujourd’hui terminée, le papier restant sera envoyé pour recyclage dans les filières agréées.

Par SDC:

  • Enlèvement des non-ferreux.
  • Evacuation des produits dangereux toujours présents sur site.

Certaines opérations ont néanmoins déjà été réalisées ou sont en cours :

  • l’enlèvement de débris ferreux non ancrés au sol
  • la vidange de toutes les cuves et citernes suivant les filières légales d’évacuation
  • l’évacuation de tous les produits dangereux par des organismes agréés

Installation

Le chantier de démantèlement s’installera progressivement sur le site de Chertal mi-février 2022.

1. Phase de sécurisation

2. Désamiantage

Construit dans les années ’60, on constate sur site de Chertal, comme dans toute construction et installation de l’époque, la présence de certains éléments en amiante. Cette matière toxique n’est pas présente dans tous les bâtiments. Elle se trouve principalement dans des pièces électriques, des joints de tuyauterie et des toitures en Eternit.

L’amiante et les fibres céramiques présents sur le site ont fait d’objet d’un inventaire complet, zone par zone, validé par l’ISSEP (Institut Scientifique de Service Publique). Il n’y a pas d’amiante sur/dans les briques réfractaires des fours et chaudières qui ont été rénovés après les années ’90.

Dans chacune des zones inventoriées, la priorité avant tout travaux sera de prélever les pièces contenant de l’amiante. Ces opérations, très localisées, se dérouleront de façon sécurisée, dans le respect strict des règlementations et sous le contrôle du SPF emploi.

Procéder de la sorte permet de gérer le problème de façon classique et d’éviter totalement le risque d’un moindre envol dans l’environnement ou une éventuelle contamination des matières à recycler.

Le Groupe Martens Democom possède les agréments nécessaires à la réalisation de telles opérations et dispose d’une équipe de spécialistes expérimentés qui mettent en œuvre les modes opératoires les plus sécurisants.

Les premiers travaux de désamiantage se dérouleront en parallèle sur les deux sites de l’aciérie et du TLB.

 

3. Curage

Pour les zones inventoriées, après désamiantage et avant toute déconstruction, les nombreux types de déchets actuellement présents sur le site seront collectés et regroupés par catégories spécifiques.

Certaines zones ne sont pas concernées par l’opération de désamiantage. Le curage pourra y être effectué directement.

Le regroupement se fera dans des conteneurs, situés à proximité de chaque zone de chantier.  Selon leurs caractéristiques, ils seront envoyés vers les filières agréées pour traitement, recyclage ou valorisation.

Les mitrailles quant à elles seront recyclées au sein de l’aciérie belge d’ArcelorMittal à Gand.

Catégories de déchets

  • Les poussières
  • Les inertes
  • Les DIB (Déchets Industriels Banals)
  • Les plastiques durs (différentes classes : PVC, HDPE…)
  • Le bois (A, A-B, B, C)
  • Le verre
  • Les matériaux d’isolation
  • Le roofing
  • Les câbles (cuivre, plastique, plastifiants, fer, plomb…)
  • Les déchets électroniques
  • Les détecteurs de fumée
  • Les lampes fluorescentes

4. Déconstruction

Les bâtiments et les infrastructures fixes et mobiles métalliques seront démontés par oxycoupage ou cisaillage. Ils sont découpés en pièces qui peuvent être réenfournées dans les outils de fabrication de l’acier (convertisseurs à oxygène, fours à arc électrique).

L’oxycoupage est généralement réalisé à l’aide d’un chalumeau oxygène propane, toutefois, pour la découpe de certains éléments, et en particulier des poches torpilles qui contiennent des quantités résiduelles variables de fonte solidifiée, cette technique n’est pas suffisante. La découpe est alors réalisée à l’aide de lances à oxygène.

L’utilisation d’explosifs n’est actuellement pas envisagée.

Les bâtiments et infrastructures en brique et béton seront démontés préférentiellement à la pince hydraulique. Les débris de béton non pollués seront concassés et stockés sur site pour une réutilisation ultérieure (assainissement/réaménagement), ce qui permettra de réduire le charroi du présent projet et des éventuels projets ultérieurs.

 

Premiers travaux

Les premiers travaux visibles ne débuteront qu’à partir de mars 2022, en commençant par les halls du TLB et plus particulièrement par les deux zones reprises sur la photo ci-dessous.